Le syndrome du glissement touche en moyenne, plus de 78 % des personnes âgées d’au moins 80 ans d’âge chez les hommes et 85 ans pour les femmes. Il s’agit d’une affection qui commence généralement après une situation relativement brusque comme le deuil, un accident, une chirurgie, un choc psychique, une maladie, etc. Le déclenchement se produit en quelques jours ou semaines. Une personne atteinte du syndrome de glissement se replie sur elle-même en rompant toute relation personnelle.
Elle refuse de s’hydrater, de se nourrir, de se laver et de bouger. C’est comme ci les victimes perdent toute envie de vivre. Si rien n’est fait rapidement, au bout d’un mois seulement, des complications graves peuvent survenir. Heureusement, cette affection peut être évitée.
Surveiller régulièrement la personne à risque
Quel que soit le cadre dans lequel les personnes âgées se trouvent (chez vous, dans une maison de retraite, dans un centre hospitalier, etc.), il est fortement recommandé de les garder à porter du regard. Cette surveillance doit être davantage faite si la personne du troisième âge a subi récemment, un évènement physique ou psychique désagréable. En réalité, les éléments déclencheurs du syndrome de glissement sont souvent :
- la perte d’un être cher,
- une hospitalisation prolongée,
- une chute ou une fracture,
- une opération chirurgicale,
- etc.
Un éloignement plus ou moins prolongé avec une personne très proche, très aimée ou habituellement très présente dans la vie du senior, représente aussi un grand facteur de risque. Par ailleurs, tous troubles graves ou aigus, de n’importe quelle nature, pourraient provoquer le syndrome de glissement. Il est donc plus que nécessaire de relever les probables facteurs déclencheur ou tout comportement inhabituel ou anormal. Pour plus de précautions, il est recommandé de chercher à mieux comprendre le syndrome de glissement.
Une surveillance discrète de préférence
Toute personne, quel que soit son âge, a horreur d’être surveillée. Et, ce mépris envers « l’espionnage » est davantage plus intense s’il s’agit d’une personne âgée. En réalité, cette situation pourrait réveiller chez le sujet, un sentiment de manque de confiance ou d’incapacité. Cela constituerait même une cause de syndrome de glissement. Ainsi, vous auriez engendré le résultat inverse à ce que vous attendiez. C’est pour cette raison que la surveillance d’une personne du troisième doit se faire de manière discrète.
La personne à charge de la victime devra avoir l’air naturel. Il faudra donc que le surveillant passe plus de temps avec elle, tout en lui montrant son estime et son amour.
Adopter des gestes simples, au quotidien
Certains gestes très simples et réconfortants permettent d’empêcher la survenue du syndrome de glissement. Par exemple, il faudra proposer des activités ludiques et amusantes à la personne âgée. Vous pourrez lui suggérer des voyages ou des sorties avec ses amis, des enfants, ou toutes personnes qu’il aime bien. Cela leur permettra de maintenir leurs autonomies. Il est aussi conseillé de les placer dans des cadres attrayants et agréables pour eux. Aussi, demandez-lui ce qu’il veut et laissez-le choisir ses propres activités ludiques.
Pour éviter l’isolement social, organiser des activités en groupe tout en l’impliquant au maximum aura des effets positifs sur lui. Cependant, il faudra veiller à éviter les risques d’infections, surtout en cette période du Covid-19.
Essayer une maison de retraite
Lorsque vous n’avez pas du temps à consacrer personnellement avec lui, l’option d’une maison de retraite reste envisageable. Ce cadre pourra lui permettre de trouver des personnes de sa tranche âges qui vivent les mêmes réalités. Cependant, avant toute chose, il faut prendre leurs avis. Ils pourront aussi y bénéficier d’un bon suivi psychologique et sanitaire. Assurez-vous de trouver une maison de retraite capable de lui offrir le meilleur.
Suivre l’état de santé de la personne du troisième âge
La maladie étant un grand facteur de risque du syndrome du glissement, il est primordial de suivre régulièrement l’état de santé des personnes concernées. La moindre anomalie sanitaire doit être rapidement traitée. Les sujets qui souffrent de maladies chroniques comme le diabète, de maladies cardiovasculaires, de pneumopathies, de maladies endocriniennes, etc., doivent être davantage suivis. Ce sera pareil pour les personnes âgées récemment opérées ou celles à tendance dépressive. Toutefois, aucun profil n’est a négligé.
Vite prendre en charge la dépression
L’envie de glisser vers la mort attaque beaucoup les personnes du troisième âge qui sont dépressives. Pour cette raison, dès que vous remarquez le moindre signe de dépression, il faudra vite agir.
Traiter les personnes dépressives avec les médicaments
Il s’agira de prendre en charge les personnes âgées à tendance dépressive avec des antidépresseurs adaptés à leurs profils. Toutefois, il faudra vous assurer que les effets secondaires de ces médicaments n’engendreront pas d’autres problèmes graves chez le sujet. Alors vous devrez bien vous renseigner avant d’opter pour cette solution.
Recourir à la Psychothérapie
La prise en charge psychologique est l’option la plus conseillée lorsqu’une personne du troisième âge commence à être déprimée. Cette option est moins dangereuse que le traitement à base d’antidépresseurs. Pour des résultats plus efficaces, il est conseillé de faire recours à un psychologue qui a de l’expérience dans le traitement des cas pareils. Une fois encore, tout l’entourage de la personne concernée doit lui montrer son amour et respecter les recommandations du psychologue.